Le déficit foncier est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires de biens immobiliers de déduire les frais d’entretien et de gestion de leurs revenus fonciers. Cela peut être avantageux pour les investisseurs immobiliers qui ont des loyers inférieurs à leurs charges.
En effet, lorsqu’un propriétaire loue un bien immobilier, il doit déclarer les loyers perçus dans la catégorie des revenus fonciers. Or, l’exploitation d’un bien immobilier peut générer des frais tels que des frais de gestion, d’assurance, de taxe foncière, de rénovation, etc. Si ces frais sont supérieurs aux loyers perçus, le propriétaire peut être dans une situation de déficit foncier.
Dans ce cas, il peut déduire ce déficit de ses autres revenus imposables, ce qui peut lui permettre de réduire sa facture d’impôts. Par exemple, si un propriétaire a des revenus de travail de 50 000€ et un déficit foncier de 10 000€, il ne sera imposé que sur un revenu de 40 000€.
Le déficit foncier peut être particulièrement intéressant pour les investisseurs immobiliers qui sont dans une tranche d’imposition élevée et qui ont des loyers inférieurs à leurs charges. Cela peut leur permettre de réduire significativement leur facture d’impôts tout en continuant à percevoir des loyers.
Il est important de noter que le déficit foncier ne peut être déduit que des autres revenus imposables et non pas de l’impôt sur le revenu dû en cela il n’est pas une réduction d’impôt. De plus, le déficit foncier ne peut pas être reporté indéfiniment et doit être imputé sur les revenus fonciers des années suivantes. Chaque année, vous pouvez déduire de vos revenus jusqu’à 10 700 € de déficit foncier (ou 15 300 € dans certains cas particuliers).
Si le plafond de déduction du déficit foncier est dépassé le reliquat peut ensuite être reporté et déduit durant 6 ans de l’ensemble de vos revenus et durant 10 ans si le reliquat est appliqué sur les seuls revenus fonciers.
En résumé, le déficit foncier peut être avantageux pour les investisseurs immobiliers qui ont des loyers inférieurs à leurs charges et qui peuvent ainsi déduire ce déficit de leurs autres revenus imposables, ce qui peut leur permettre de réduire leur facture d’impôts.