Il existe deux types principaux de sociétés civiles immobilières (SCI) en France : la SCI à l’IS (impôt sur les sociétés) et la SCI à l’IR (impôt sur le revenu). Chacune a des avantages et des inconvénients qui peuvent influencer votre choix.
Voici quelques éléments à prendre en compte lorsque vous décidez de créer une SCI :
La SCI à l’IS est imposée sur ses bénéfices comme une société classique. Elle est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) et les bénéfices qu’elle réalise sont imposables à hauteur de 15 % jusqu’à 38 120 € de bénéfice et de 28 % au-delà. Cette forme de SCI peut être intéressante si vous prévoyez de dégager des bénéfices importants, car l’imposition à l’IS peut être moins élevée que l’imposition à l’IR.
La SCI à l’IR est imposée sur les revenus qu’elle distribue aux associés, comme une société de personnes (par exemple, une société en nom collectif ou une société en commandite simple). Elle est soumise à l’impôt sur le revenu (IR) et les revenus qu’elle distribue aux associés sont imposables au taux marginal d’imposition de chaque associé. Cette forme de SCI peut être intéressante si vous prévoyez de distribuer les bénéfices de la SCI aux associés, car l’imposition à l’IR peut être moins élevée que l’imposition à l’IS.
La SCI à l’IR permet également de bénéficier du déficit foncier c’est à dire de la situation où les recettes tirées des locations seront inférieures aux dépenses. Dans ce contexte le déficit foncier qui sera généré pourra être utilisé pour venir minorer les revenus imposables des associés de la SCI à l’IR et donc leur fiscalité personnelle.
Il est important de noter que le choix entre une SCI à l’IS et une SCI à l’IR dépend de votre situation personnelle et de vos objectifs en termes de gestion de votre patrimoine immobilier. Il est recommandé de consulter un professionnel de l’immobilier ou un conseiller fiscal pour vous aider à déterminer la forme de SCI la plus adaptée à vos besoins.
